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A Mourava, village perdu de Sibérie centrale, le temps n’a pas vraiment d’importance. L’hiver approche, la neige commence à tomber. Quelques postes de télévision rattachent les hommes à la réalité du XXIe siècle. Mais personne ne les regardent, leur préférant l’alcool qui fait chanter et aide à oublier. Le seul à refuser les verres de vodka, c’est Vladimir Golovkine, homme des bois et éboueur, qui rêve de prendre un bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve.
Mais il n’a pas d’argent pour s’acheter un billet. Un jour débarque du bateau Colin Cherbaux, accompagné de son piano. Interprète raté, sa main droite refuse de lui obéir dès lors qu’il entame l’exécution du concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov, une composition reconnue pour sa difficulté. Une amitié se noue entre les deux hommes. Vladimir, en bon géant, finit par conduire Colin chez Oleg, un ancien astronaute devenu ermite, guérisseur à ses heures et qui pratique l’hypnose… Un roman qui baigne dans une sorte de grâce légère.
Les personnages agissent selon des choix de vie dont le lecteur ne remet jamais la réalité en question, qu’elle soit tragique ou absurde. On croit profondément à cette histoire de vodka, de mystère, de musique, de blessures, de rêves, d’entraide entre les hommes.
CONCERTO POUR LA MAIN MORTE
A Mouravia, hameau perdu au fin fond de la Sibérie, on noie la misère et l’ennui dans l’alcool à 70 degrés. Vladimir rêve de s’évader par le paquebot qui passe chaque semaine, jusqu’au jour où Colin, pianiste névrosé, en débarque avec son piano et s’installe dans sa cabane. Le musicien aspire à l’isolement pour soigner un étrange mal : après les premières mesures du deuxième concerto de Rachmaninov, sa main droite se tord et se crispe refusant d’aller plus loin… L’amitié et l’entraide libèreront les deux hommes, dans un récit empli d’humanisme et de poésie.